Particuliers

Question-réponse

Copropriété : quelle assurance pour les parties communes ?

Vérifié le 25/03/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Les parties communes d'un immeuble en copropriété sont couvertes par deux types d'assurance. L'assurance de la copropriété couvre les sinistres émanant des parties communes. Les assurances habitation de chacun des copropriétaires couvrent les dommages provenant d'un logement personnel. Le règlement de copropriété rend obligatoire ces assurances. En cas de sinistre affectant les immeubles en copropriété, des règles spécifiques s'appliquent. Elles sont prévues dans la convention <a href="https://saintmartindumont.fr/demarches/service-public-fr/particuliers/?xml=R50849">IRSI</a>.

L'immeuble en copropriété doit être assuré par une couverture collective, au moins en ce qui concerne la <a href="https://saintmartindumont.fr/demarches/service-public-fr/particuliers/?xml=F2123">responsabilité civile</a>.

L'assurance collective de la copropriété sert à indemniser les victimes des dégâts qui trouvent leur origine dans les parties communes de l'immeuble. Il s'agit par exemple de sinistres provoqués par :

  • le bâtiment ou des éléments du bâtiment (chute d'immeuble, chute d'une tuile, marche d'escalier glissante...)
  • ou une personne affectée au service de l'immeuble (gardien, par exemple).

Chaque copropriétaire, qu'il soit occupant de son logement ou non, doit l'assurer au minimum en <a href="https://saintmartindumont.fr/demarches/service-public-fr/particuliers/?xml=F2123">responsabilité civile</a>.

Cette assurance permet de couvrir le copropriétaire qui l'a souscrite, lorsqu'un sinistre prend naissance dans son logement et a causé des dommages :

  • à des voisins ou des tiers (exemple : dégât des eaux),
  • aux occupants de son logement,
  • aux parties communes de l'immeuble.

Il faut vérifier dans son contrat ou se renseigner auprès de sa compagnie d'assurance pour savoir si certains risques ne sont pas couverts.

En cas de dommages causés par un événement qui a pris naissance dans une partie <span class="miseenevidence">privative</span> de l'immeuble, c'est le copropriétaire du logement concerné qui doit faire une déclaration à son assurance. L'assurance ne fonctionnera pas si le sinistre a pris naissance dans une partie commune.

En cas de dommage causé par un événement qui a pris naissance dans les parties <span class="miseenevidence">communes</span> de l'immeuble, c'est le syndic qui doit faire une déclaration à l'assurance de la copropriété. L'assurance de la copropriété ne fonctionnera que si le sinistre concerne une partie commune.

De quoi s'agit-il ?

La convention <a href="https://saintmartindumont.fr/demarches/service-public-fr/particuliers/?xml=R50849">IRSI</a> est un accord entre les compagnies d'assurance pour faciliter la prise en charge et l'indemnisation des sinistres incendie et dégâts des eaux. Elle fixe des règles claires de désignation de l'assureur gestionnaire du sinistre et de l'assureur qui doit payer les indemnités.

 Attention :

les chambres d'hôtel et les chambres d'hôtes sont exclues de la convention.

Sinistres concernés

La convention s'applique aux sinistres dégâts des eaux et incendie dont la réparation des dommages ne dépasse pas<span class="valeur"> 5 000 €</span>.

Désignation d'un assureur gestionnaire

La convention prévoit qu'en cas de sinistre dans un local privatif, c'est l'assureur de l'occupant qui sera chargé de la gestion du dossier d'indemnisation.

Désignation de l'assureur qui doit indemniser

Pour les dégâts dont la valeur est inférieure à<span class="valeur"> 1 600 €</span> hors taxes, c'est l'assureur gestionnaire qui indemnise, sans recours possible contre un autre assureur.

Pour les dégâts dont la valeur est comprise entre <span class="valeur"> 1 600 €</span> et <span class="valeur">5 000 €</span> hors taxes, l'assureur gestionnaire doit effectuer une expertise pour le compte des autres assureurs. Ces derniers doivent chacun indemniser leurs clients. L'assureur gestionnaire a la possibilité d'exercer les recours en cas de litige.

Recherche de fuite facilitée

La convention fixe une règle pour désigner l'assureur qui doit prendre en charge les frais de recherche de fuite lors d'un sinistre de dégâts des eaux. Selon cette règle, les frais de recherche de fuite exposés avant ou au moment de la déclaration du sinistre sont pris en charge par l'assureur de l'occupant qui a effectué les démarches. Il pourra se retourner contre l'assureur responsable de l'indemnisation si les frais sont supérieurs à <span class="valeur"> 1 600 €</span>.

Dans l'hypothèse où la recherche de fuite n'a pas été effectuée avant la désignation de l'assureur gestionnaire, c'est lui qui doit la faire réaliser à ses frais.

Pour en savoir plus

Page mise à jour le 10 décembre 2019